La Peur Bleue au XIXe siècle. Mémoire SAEL XXXVIII-1 / 2020
La Peur Bleue ou le choléra au XIXe siècle
André Brochard et Adrien Proust
Deux Euréliens sur le front de la pandémie
« Il suffit de se laver fréquemment les mains et le visage… »
(A. Proust)
Lors des vagues épidémiques de choléra du XIXe siècle, des médecins firent avancer la connaissance de cette « maladie pestilentielle exotique », son traitement et sa prévention, grâce à l’hygiène, aux contrôles sanitaires sur place comme au plus près des foyers endémiques et des routes d’une bactérie qui suit les groupes humains, armées, pèlerins et migrants…
Deux Euréliens figurent aux avant-postes de ces progrès.
Au niveau local, le docteur André Brochard, médecin des épidémies de l’arrondissement de Nogent-le-Rotrou en 1849, démontra la contagiosité du choléra.
Au niveau national et international, le professeur et académicien Adrien Proust milita dès 1873 pour une législation en faveur de la salubrité et de l’hygiène, et parvint en 1903 à imposer le principe d’une protection sanitaire dans le cadre d’un Office International d’Hygiène, base de l’actuelle Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Leur réflexion, présentée ici dans de larges extraits de leurs écrits, pourrait nourrir les débats actuels autour de nouvelles pandémies.
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J. Clément, Directrice de Publication
Société Archéologique d’Eure-et-Loir
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