Langlois, portrait d’un « inconnu célèbre ».
Il s’appelait François Langlois mais il était connu, à l’époque de Louis XIII, sous le surnom de « Chartres » puis de « Ciartres », après son Grand Tour en Italie.
Né, vers 1590, à Bretoncelles (Orne) alors dans le Grand diocèse de Chartres, il a appris son métier d’imprimeur auprès des meilleurs « libraires » de la capitale. Mais c’est en tant que marchand d’art qu’il a fréquenté les plus célèbres collectionneurs de son temps, à l’instar du roi d’Angleterre Charles Ier.
Ayant rejoint à Londres son ami le peintre anversois Antoon van Dyck, ce dernier y a réalisé cet exceptionnel portrait, vibrant d’humanité. Puis, installé à Paris en tant qu’éditeur, Langlois a publié des estampes d’après les plus grands artistes de l’époque, dont Rembrandt, Vignon, Bosse, Mellan qui étaient pour la plupart des amis.
Ses éditions d’ouvrages scientifiques ont longtemps fait autorité. L’ouvrage et la conférence d’Alain Bouzy permettent d’appréhender l’universalité des talents de cet « honnête homme » attachant, réputé aussi pour être un virtuose de la « sourdeline italienne », une sorte de musette.
François Langlois dit « Chartres ». Un aventurier de l’art dans l’Europe du XVIIe siècle. SAEL éditeur (vient de paraître). |
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